Croisière estivale de Marsup de Loupiac

Marsup de Loupiac Marsup de  Loupiac attend le bus à Enkhuizen

Après une année au sec, dans un chantier familial de Nieuwpoort, Belgique, Marsup rayonna de joie lorsque, début juillet, il vit arriver son Capitaine et sa Moussaillonne. « Cette année, cap sur le Danemark et la mer Baltique », lui déclarèrent-ils. Deux semaines de préparation plus tard, il larguait les amarres.

Le "charme" du port d'Ijmuiden

Une courte escale à Blankenbergue pour se dégourdir la quille et en avant pour Ijmuiden, une centaine de milles plus au nord. La Moussaillonne appréhendait de croiser le chenal menant à Europoort et Rotterdam. Surtout de nuit ! Elle fut vite rassurée, car, appliquant les recommandations des guides nautiques, elle entra en contact radio avec le ''port control'' d'Europoort dès que le voilier s'engagea dans la ''voie'' réservée aux navires de plaisance. Marsup était identifié, suivi à la trace. L'équipage savait qu'il serait guidé afin d'éviter toute collision fâcheuse. Halte de quelques jours dans le port d' Ijmuiden, à la beauté contestable, le temps d'aller visiter Amsterdam (1 h 30 d'autocar) et de laisser s'ébrouer une petite dépression. Puis, suite de la progression vers le nord, jusqu'à Den Helder. Nous étions fin juillet . C'est alors que tous les beaux projets volèrent en éclats.

Le vent décida qu'il serait plus marrant d'être du nord que du sud et de souffler à pleins poumons. Séduits par le programme, des centaines de nuages bien rebondis s'empressèrent de le rejoindre.

Pendant près d'un mois, la bande de voyous s'adonna au jeu du ''déluge'', ne laissant le soleil apparaître que lorsque la fatigue se faisait sentir.

Dans ces conditions, le Capitaine et la Moussaillonne décidèrent que se balader sur les canaux et les mers intérieures des Pays-Bas serait plus serein. Ils n'avaient pas tort, bien que, parfois, le ''serein'' s'avéra quelque peu sportif, tant les dépressions de passage étaient violentes.

 

Au fil de l'eau, entre Leeuwarden et Dokkum

Naviguer sur les canaux leur permit de découvrir de paisibles villages, de faire escale, à prix modique, au cœur de coquettes cités accueillantes pour les plaisanciers. Les ponts s'ouvrirent systématiquement à leur approche, sans rien avoir à demander. Parfois ils durent attendre une petite heure, c'était le moment de la pause, du déjeuner.

 

Ainsi, de canal en canal, de mer intérieure en mer intérieure, empruntant partiellement la ''route des mâts'', Marsup atteignit Lauwersoog. Les jours se succédaient, tout comme les dépressions. Alors, il prit le chemin inverse pour rallier Ijmuiden, tablant sur un sursaut du beau temps pour pouvoir redescendre tranquillement à la voile jusqu'à Nieuwpoort.

 

Espoir déçu ! Le retour fut sportif-tendance-pénible, le vent dans la proue, la mer bien, bien formée. Fin août, le Capitaine et la Moussaillonne retrouvaient avec soulagement la quiétude de la marina VVW de Nieuwpoort. Quelques jours plus tard, après que Marsup de Loupiac eût rejoint ses copains de chantier à sec, ils sautèrent dans leur automobile et s'en furent vers des lieux plus ensoleillés.

 

Le Danemark, c'est pour l'année prochaine ???? Pas sûr…..

 

 

 

Dominique et André

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Commentaires: 2
  • #1

    Suzanne (vendredi, 09 janvier 2015 17:10)

    Et cela vous apprendra à délaisser trop longtemps le sud !!!
    Venez-donc par chez nous un peu.....

  • #2

    Hans (lundi, 17 août 2015 15:57)

    C'est beau la Hollande mais Cameret aussi, mème sous la plui.....

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