AG du 3 février 2024

Elle s'est tenue à Hendaye, conformément à l'habitude de se réunir chaque année en alternance entre Pays Basque et Gironde, où se répartissent les adhérents en majorité. 

En préambule de l'assemblée générale, ce samedi 3 février, une trentaine d’Acanien.nes ont pu bénéficier d' une formation sur le « Feu à bord ». Elle a été délivrée au Centre nautique d’Hendaye (CNH),  par Philippe, pompier et secouriste. Elle était à la fois théorique et pratique avec mise en situation, en voici un témoignage:   

"À l’issue de la première heure, consacrée à l’information, nous étions tous persuadés de vivre très très dangereusement :

- Avions-nous, à bord, les extincteurs adéquats et une couverture anti-feu, indispensables pour étouffer un début de feu de cuisine ?

- Nos rallonges électriques étaient-elles de bonne qualité, réellement certifiées CE, ou s’agissait-il de «choses» bon marché, au marquage contrefait plus ou moins habilement, prêtes à fondre et nous intoxiquer à la moindre petite surcharge ? (d’autant plus qu’il ne faut pas longtemps pour passer de vie à trépas dans ce cas, moins d’une minute).

- Débranchions-nous systématiquement nos chargeurs de téléphones portables quand nous n’en avions pas l’utilité ou les laissions-nous agrippés à leurs prises 24 h/24, au risque de chauffer dangereusement ?

- Sans parler de l’alliance infernale téléphone portable/réservoirs d’essence prompte à déchaîner l’électricité statique accumulée dans nos corps.

Pas de doute, il fut le bienvenu, ce quart d’heure de récréation à l’air libre qui permit de calmer nos esprits ébranlés par ces révélations quelque peu inquiétantes.

L’atmosphère printanière adoucit la gravité du thème des travaux pratiques qui suivirent : deux personnes piégées par des fumées toxiques dans un voilier... à quai (fort heureusement !!).

Comme vous devez vous en doutez, la fumée que Philippe balança allégrement à l’intérieur du bateau n’avait rien de toxique, mais elle était du plus bel effet. Parfaite pour imaginer les deux « victimes volontaires » commençant à défaillir dans le carré. Heureusement pour elles, deux « sauveteurs volontaires » se précipitèrent pour les tirer de ce mauvais pas, l’un muni d’un gros extincteur pour éteindre un éventuel feu, l’autre utilisant fort opportunément son téléphone portable pour prévenir les secours.

Ouf ! Le feu fut circonscrit et les deux victimes évacuées à l’air libre.

Zut ! L’une d’elles s’écroula sur le quai, son cœur n’ayant pas apprécié toutes ces péripéties.

Ouf Ouf !! Position latérale de sécurité, suivie d’un p’tit massage cardiaque parce que le cœur, vraiment, n’en pouvait plus, et notre victime put survivre jusqu’à l’arrivée des secours.

Tout cela sous l’œil critique de Philippe qui prodigua d’excellents conseils aux « sauveteurs », afin de leur éviter quelques bévues fatales pour la pauvre victime.

Ce fut une après-midi comme on les aime : ensoleillée, enrichissante, chaleureuse.

Cette convivialité trouva son prolongement tout au long de la soirée marquée par  l’assemblée générale de l’association et son traditionnel repas".

Elle s'est déroulée au restaurant “l’APOSTrophe”. Quorum atteint avec 13 adhérents présents + 9 représentés par procuration sur les 35 adhérents que comptait l'association au 31 décembre 2023. En voici un résumé:

- Communication: Notre site Internet plaisance-acana.jimdofree.com est très visité et jugé intéressant mais reste encore à développer, en l'illustrant de photos, récits, etc.  et notamment le trombinoscope qui demande à être complété (avec photos et nom du bateau). Appel est lancé aux équipages qui n'y sont pas encore!. Le site WhatsApp fonctionne bien pour l'information, l'entraide et photos des voyages entre les Acaniens.

- Bilan financier: l'activité a été relativement stable. Solde négatif de 12,23 € le 31/12/2023

- Commandes: Jean-Michel, responsable des commandes, explique que, à ses débuts,

 l’association avait 10 à 15 fournisseurs, et qu'on perd des fournisseurs par manque de commandes. Il ne reste plus que 3 fournisseurs : Plastimo, Furuno et Kent. Et ce dernier risque d’arrêter... D'où la question de  la pérennité de

l’association sans achats. Uniquement pour des échanges de compétences et de connaissances ? Il a été noté que certains, après demande de devis auprès du responsable des commandes, finissent par acheter moins cher sur internet pour gagner quelques euros.

C’est une grande perte de temps et c’est dommage…. Perte de l’esprit associatif ! Tant qu’il n’y aura pas plus de prise de conscience qu’il faut acheter via l’association pour qu' elle perdure…..on va continuer à décliner.

À nouveau, cette année, l'appel à candidatures étant suivi d'un grand silence,

les membres du bureau sont reconduits à l'unanimité,  avec deux nouveaux secrétaires pour remplacer Alain, démissionnaire. A noter que depuis des années Jean-Michel aimerait être remplacé " Si personne ne l’aide et ne prend sa succession, nous serions en mesure de nous demander ce que deviendrait l’association ?" alerte la présidente.

Il a fait l'objet d'un débat: Augmenter, "pour financer petites formations ou conférences", ou diminuer "parce qu'on n'a pas besoin de cette cagnotte"? Au final il restera à 25 €.

Refaire un stage "Météo" comme en 2017. Organiser à nouveau des sorties collectives en mer. Faire une formation mécanique de base (Un adhérent se propose de contacter un jeune mécanicien bateau passionné qui enseigne)...  À suivre! Depuis, un questionnaire a été envoyé à chaque adhérent